Finalement, il ne fallait pas espérer. Il ne fallait pas y croire. Évidemment, l’espoir fait vivre, mais comment pouvait-on y croire ? Comment pouvions-nous penser que la Serbie jouerait à fond un match dont il n’en avait rien à faire ? Évidemment, la Team Yavbou, la France, aura des regrets, celle d’avoir perdu trois tie-break dans ce Championnat du Monde, celle d’avoir perdu les plus importantes rencontres, et celle de s’être réveillé beaucoup trop tard.
Pour une qualification historique au vu du retard accumulé, la France devait s’imposer face à l’Argentine, modeste équipe de volleyball, et espérer que la Pologne poursuive sa série de défaites un jour de plus face aux Serbes, après des défaites face aux Argentins (2-3 après trois balles de match) et aux Français eux-mêmes (1-3). La première requête aura été réalisée avec brio par nos Bleus, même s’ils se sont reposés lors de la troisième manche avant d’accélérer dans la quatrième (25-16 ; 25-20 ; 26-28 ; 25-19). Mais la seconde n’aura pas été respecté. D’un côté, ça paraît logique finalement. La Serbie n’allait pas se donner à fond alors qu’elle était qualifiée. Mais ce non-match était assez lourd à voir. Peu de choses à raconter, la Pologne a joué à fond, la Serbie le contraire. La Pologne a gagné, la Serbie a perdu. La Pologne est qualifiée, la France est éliminée.
C’est dommage pour nos Bleus, qui nous ont montrés de très bonnes choses face aux Polonais et face aux Argentins, mais pas suffisamment pour décrocher un Final Six à Turin. La Serbie, la Pologne, les États-Unis, l’Italie, la Russie et le Brésil sont les nations qualifiées pour la suite de la compétition. Sans la France, donc.
Auteur : Joao
La Passion Sportive 