RÉTRO 2018 : AOÛT #8 – UNE PREMIÈRE POUR L’EUROPE

2018 fut une année rêvée pour tous fans de sport. Une année olympique, une année de Coupe du Monde. Une vraie belle année en somme.

Pour ce huitième opus, et le mois d’août, on fera en sorte de rajouter le Tour de France et Wimbledon, qui ont eu lieu en juillet, et évidemment une grosse page championnats d’Europe est prévue.


Tour de France : du 7 au 29 juillet

Il était censé être le lieutenant de Christopher Froome. Il s’est retrouvé leader de la Sky, profitant de la méforme du britannique pour décrocher son premier Grand Tour. Geraint Thomas s’est imposé sur deux étapes de montagne, sans jamais fléchir dans les suivantes. Avec une minute cinquante-quatre d’avance sur Tom Dumoulin, et deux minutes vingt-quatre sur Chris Froome. La vraie performance aussi de ce Tour de France est celle de Julian Alaphilippe, maillot à pois de ce Tour, et vainqueur de deux étapes, la 10e au Grand Bornand, et la 16e à Bagnères-de-Luchon. Peter Sagan, lui, a décroché pour la sixième fois le maillot vert du meilleur sprinteur, avec trois victoires d’étape cette année. Pierre Latour, lui, a décroché le maillot blanc du meilleur jeune.


Wimbledon : du 2 au 15 juillet

♂️ Novak Djokovic

Pour son grand retour après une longue période blanche et diverses blessures, le champion serbe n’a pas fait dans la dentelle. Après un combat dantesque face à Rafael Nadal en demi-finale (6-4 3-6 7-6 3-6 10-8) et 5h21 de jeu, sur deux jours, Novak Djokovic a exterminé Kevin Anderson en finale, trois manches à zéro (6-2 6-2 7-6), pour renouer avec la gagne, et décrocher un treizième Grand Chelem. En pleine finale de la Coupe du Monde de football, cette finale est souvent passée au second plan dans le monde du sport.

♀️Angélique Kerber

Un set perdu, face à Claire Liu au second tour, aucun après. Face à Serena Williams, en finale, il n’y avait qu’une joueuse sur le terrain : Angélique Kerber. Sublime (6-3 6-3), l’Allemande n’a pas fait dans la dentelle pour gagner son troisième Grand Chelem.


Championnats d’Europe de Berlin et de Glasgow : du 2 au 12 août

À l’épilogue de ces championnats européens 2018 vient également l’heure du bilan. Ces championnats étaient un test, une première dans le monde du sport à l’échelle Européenne.

Après la mise en place des jeux Européens il y a trois ans (Bakou, 2015) et l’échec relatif de ceux-ci dû notamment au manque d’intérêt des spectateurs, aux différents couacs de l’organisation et à l’absence des principaux compétiteurs internationales, les instances Européennes ont décidé de travailler sur quelque chose de nouveau : les championnats sportifs européens.

Ce modèle était simple, l’idée n’était pas de rajouter des championnats supplémentaires Européens comme c’était le cas à Bakou, mais on prenait les championnats d’Europe de chaque discipline pour les organiser conjointement.

Les fédérations participantes ont donc été celles d’Athlétisme, de Triathlon, d’Aviron, de Gymnastique, de Cyclisme (sur piste, sur route, VTT, BMX), de Golf et de Sports Aquatiques (natation en bassin et en eau libre, plongeon, artistique). La première discipline avait lieu à Berlin, capitale de l’Allemagne tandis que les 6 autres se jouaient à Glasgow, en Ecosse.

Ces championnats ont été une véritable réussite. En effet, ils ont parvenu à rassembler les meilleurs athlètes Européens de 52 pays Européens, ont connu une organisation sans failles et un véritable succès auprès du publique durant ces 11 jours. 1,03 c’est le nombre total de téléspectateurs qui ont suivi cet événement à travers toute l’Europe, et plus encore. Un nombre non négligeable pour un événement continental. Ces championnats ont d’ailleurs été acclamés par la critique pour leur ambiance et leur organisation qui ferait envier les jeux olympiques. Ce n’est d’ailleurs pas les 40 000 spectateurs présents lors de la clôture côté athlétisme dimanche dernier à Berlin qui ont pu assister à des concours de haute voltige tels que le flamboyants concours de saut à la perche masculin historique avec les 6m05 de Duplantis ou encore le lancer de marteau ou la recordwoman du monde Polonaise, Włodarczyk qui a lancé au delà des 78m, qui viendront nous dire le contraire.

1,03 c’est le nombre total de téléspectateurs qui ont suivi cet événement à travers toute l’Europe, et plus encore. Un nombre non négligeable pour un événement continental. Ces championnats ont d’ailleurs été acclamés par la critique pour leur ambiance et leur organisation qui ferait envier les jeux olympiques. Ce n’est d’ailleurs pas les 40 000 spectateurs présents lors de la clôture côté athlétisme dimanche dernier à Berlin qui ont pu assister à des concours de haute voltige tels que le flamboyants concours de saut à la perche masculin historique avec les 6m05 de Duplantis ou encore le lancer de marteau ou la recordwoman du monde Polonaise, Włodarczyk qui a lancé au delà des 78m, qui viendront nous dire le contraire.

Enfin bref, niveau organisation, vous l’aurez compris, tout était parfait. Et durant ces premiers Championnats Européens, beaucoup d’enseignements sont à soutirer du côté des Français, que ce soit en athlétisme ou bien encore en natation et en golf. Tout d’abord, l’avant garde de la jeunesse française est en effervescence : un club des 23 commence à se former entre une Charlotte Bonnet qui enchaîne les podiums et une Fantine Lesaffre tout juste repérée et déjà Championne d’Europe. A coup sûr, ces deux-là deviendront les reines du Monde, croisons les doigts. Ensuite, il y a l’athlétisme, ou les papys et mamys font de la résistance. Tout d’abord, on retiendra les larmes de Pascal Martinot-Lagarde lorsqu’il est allé décrocher son premier titre européen après maintes blessures et divers coups du sort. Ensuite, il y a Clémence Calvin. Une héroïne celle-là. A 28 ans, celle qui avait été la révélation de Zurich en 2014 après sa seconde place sur 5000 mètres, est venue chercher une superbe seconde place dans la course la plus attendue de la semaine qu’est le marathon. Une performance hors-normes pour celle qui n’avait jusqu’alors jamais disputé le moindre marathon de sa vie. Entachée par la varicelle, puis par des zonas récurrents et enfin la belle naissance de son premier enfant, Clémence Calvin mérite bien sa place d’honneur dans l’histoire de l’athlétisme français. Autre retour qu’on attendait, celui de « PAB », Pierre-Ambroise Bosse. Ce dernier n’a pas réussi à décrocher le graal, mais s’estoffert une belle médaille de bronze pour son retour. Ensuite, vient Renelle Lamotte. La guerrière du 800 mètres s’est sentie pousser des ailes durant la semaine jusqu’à décrocher une seconde place assez terne (on la pensait capable de plus). En golf, les Françaises Dreher et Mollé sont parvenues à aller chercher une médaille d’argent dans un magnifique concours qui s’est finalement terminé aux « prolongations » made in golf face aux Suédoises. Un petit swing pour la femme, un grand pas pour le Golf Français. Finalement, la France termine sixième au tableau des médailles, dominé par la … Russie. Avec quarante-deux médailles, dont treize en or, quatorze en argent et quinze en bronze, les tricolores finissent agréablement bien ces premiers Championnats d’Europe organisés à Glasgow et à Berlin.

iveau organisation, vous l’aurez compris, tout était parfait. Et durant ces premiers Championnats Européens, beaucoup d’enseignements sont à soutirer du côté des Français, que ce soit en athlétisme ou bien encore en natation et en golf. Tout d’abord, l’avant garde de la jeunesse française est en effervescence : un club des 23 commence à se former entre une Charlotte Bonnet qui enchaîne les podiums et une Fantine Lesaffre tout juste repérée et déjà Championne d’Europe. A coup sûr, ces deux-là deviendront les reines du Monde, croisons les doigts. Ensuite, il y a l’athlétisme, ou les papys et mamys font de la résistance. Tout d’abord, on retiendra les larmes de Pascal Martinot-Lagarde lorsqu’il est allé décrocher son premier titre européen après maintes blessures et divers coups du sort. Ensuite, il y a Clémence Calvin. Une héroïne celle-là. A 28 ans, celle qui avait été la révélation de Zurich en 2014 après sa seconde place sur 5000 mètres, est venue chercher une superbe seconde place dans la course la plus attendue de la semaine qu’est le marathon. Une performance hors-normes pour celle qui n’avait jusqu’alors jamais disputé le moindre marathon de sa vie. Entachée par la varicelle, puis par des zonas récurrents et enfin la belle naissance de son premier enfant, Clémence Calvin mérite bien sa place d’honneur dans l’histoire de l’athlétisme français. Autre retour qu’on attendait, celui de « PAB », Pierre-Ambroise Bosse. Ce dernier n’a pas réussi à décrocher le graal, mais s’estoffert une belle médaille de bronze pour son retour. Ensuite, vient Renelle Lamotte. La guerrière du 800 mètres s’est sentie pousser des ailes durant la semaine jusqu’à décrocher une seconde place assez terne (on la pensait capable de plus). En golf, les Françaises Dreher et Mollé sont parvenues à aller chercher une médaille d’argent dans un magnifique concours qui s’est finalement terminé aux « prolongations » made in golf face aux Suédoises. Un petit swing pour la femme, un grand pas pour le Golf Français. Finalement, la France termine sixième au tableau des médailles, dominé par la … Russie. Avec quarante-deux médailles, dont treize en or, quatorze en argent et quinze en bronze, les tricolores finissent agréablement bien ces premiers Championnats d’Europe organisés à Glasgow et à Berlin.

Article de Grégoire et Joao

🎬 : FranceTv Sport


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